Développer la Fraternité dans notre belle ville de Yerres (Essonne)

Message-Plaidoyer

(envoyé par courriel le 9 septembre 2016)

destiné à tout citoyen/ne et association yerroise

et aux responsables municipaux – concernés par

le développement de la Fraternité

dans notre belle et bonne Ville de Yerres …

et destiné particulièrement aux parents d’élèves habitant la rue Marceau Balliot.

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Je me présente : je me nomme Jacques JENNY, âgé cette année de 84 ans – ancien chercheur en sociologie au CNRS, retraité depuis 1998 mais toujours actif – dans le milieu cyclo-randonneur et associatif, notamment pour la « transition écologique » et la défense de l’environnement. Et je suis l’auteur de ce blog que vous consultez, dans lequel je communique (outre certains anciens travaux de sciences sociales) certaines de mes analyses socio-politiques et plaidoyers pour des causes qui me paraissent importantes et justes.

Le présent Message-Plaidoyer est donc ainsi accessible à tout un chacun-e en cliquant sur l’adresse suivante de mon blog  –>   http://jacquesjenny.com/legs-sociologique/?page_id=4252

adresse que vous pouvez communiquer largement autour de vous pour diffuser ce Plaidoyer si vous en partagez les analyses et les objectifs !

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Entre autres engagements citoyens, je me suis toujours intéressé à ce qu’il règne la meilleure harmonie possible dans notre résidence des Grands Godeaux – avec notamment deux mandats au Conseil syndical de la zone pavillonnaire et, avec Odette mon épouse il y a belle lurette, participation aux activités locales des parents d’élèves de la FCPE, par exemple pour la préparation de mémorables et joyeuses fêtes de l’école en fin d’année scolaire (avec crêpes bretonnes à volonté, repas du soir et danse en plein air).

Malheureusement la vie de notre résidence, autrefois gérée par un syndicat de copropriété unique avant 1982, a vécu de regrettables conflits internes dûs à des infractions et abus de pouvoir du nouveau syndicat secondaire des immeubles (zone Nord) – conflits que j’ai relatés en février 2005 dans un HISTORIQUE des «délits de clôtures illicites» entre les Zones Nord et Sud de l’ensemble résidentiel des Grands Godeaux de Yerres, dont je vous fais grâce ici, car vous pouvez à loisir en consulter une version dans une autre page de mon blog personnel sur Internet, en cliquant sur le lien suivant —>

http://jacquesjenny.com/legs-sociologique/?page_id=4003

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1 – Si je m’adresse à vous c’est d’abord pour vous informer de la véritable raison pour laquelle l’accès direct à l’allée piétonne interne à notre résidence (voir le Plan de cette zone conflictuelle en Annexe, à la fin de ce blog) nous est actuellement fermé, à vous comme à moi – alors qu’il était autrefois ouvert à tous – nous obligeant maintenant soit à une rallonge « légale » (B) de 46 m.(210 – 164) au Nord par la rue St-Exupéry soit à une rallonge « improvisée » (A) de 8 m.(172 – 164) au Sud par notre parking et notre pelouse (détour qui n’existe, soit dit en passant, que parce que j’ai déterré 4 des 5 poteaux de grillages qui n’avaient aucune raison légale d’être là, clôturant notre parking à notre insu !).

Eh ! bien, la cause de cette fermeture c’est une décision unilatérale, donc illégale (infraction à notre Règlement de copropriété), du seul syndicat de la zone Nord (les immeubles) – qui a tout autant outrepassé ses droits réglementaires en décidant seul de fermer également l’accès aux deux rues intérieures par des barrières électroniques (ce qui, sur le fond, est tout à fait justifiable et aurait pu être négocié légalement).

En effet, notre règlement de copropriété, qui n’a pas été modifié depuis 1975 et qui s’applique toujours aux deux zones, stipule notamment, à l’article 7 / paragraphe F que « sur les voies de circulation, le libre accès sera permanent sans qu’aucune dérogation à cette disposition puisse être envisagée ».

Si je me bats contre ces abus de pouvoir et ces infractions depuis plus de 15 ans, c’est autant pour le principe du respect des normes juridiques – condition de saines relations de confiance réciproque – que pour les conséquences négatives qu’ils font subir à telle ou telle catégorie de personnes. Et je pense surtout aux familles de la rue Marceau Balliot, que je vois aller et venir par ce chemin sur la pelouse (A) tous les jours scolaires.

Vous devez aussi savoir qu’un nouvel événement nous menace, à savoir qu’un projet de scission entre les deux syndicats secondaires vient de nous être imposé sans délibération préalable ! Et je crains fort que, si ce projet est voté, il risque de légaliser l’attribution du Parking Visiteurs et de l’Allée piétonne aux seuls habitants des immeubles et il installerait partout des clôtures de séparation – ce qui pourrait « justifier » la fermeture définitive, sans recours, de l’accès à cette allée très utile 

… à moins que cette allée soit municipalisée, avec obligation de « libre accès permanent » (cf. art. 7 / § F de notre Règlement de copropriété unique actuel).

2 – D’où ma proposition de sortir ce conflit qui n’a que trop duré, hors de son cadre étroit actuel (2 entités au sein d’une seule résidence, sans instance d’arbitrage) pour l’intégrer dans le cadre plus large du quartier environnant, avec les circulations et les échanges normaux entre plusieurs rues et résidences, dont les enfants sont scolarisés à l’école qui se trouve être située, précisément, au milieu de notre résidence

Si je m’adresse à vous c’est donc également pour vous inviter à vous associer à la requête que j’entreprends de présenter à la Municipalité – qui est plus impliquée qu’elle ne dit dans nos problèmes internes à la copropriété – pour qu’elle envisage de municipaliser cette allée piétonne, moyennant prise en charge des frais d’entretien, d’éclairage et de couverture des risques d’accident personnel, en quelque sorte de lui reconnaître un statut de service public (ou autre terme adéquat) …

Et, pour donner un sens symbolique fort à cette opération de désenclavement, nous proposons de nommer cette allée «Allée de la Fraternité», et de compléter ainsi l’emblème actuel de notre Ville, qui deviendrait —>

« Yerres, la ville où il fait bon vivre … ensemble »

Un beau rêve, non ? que m’a inspiré le célèbre rêve de Martin Luther King !

Jacques Jenny                  01 6948 1913                jacquesjenny@aol.com

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Je vous transmets ci-dessous des extraits d’une correspondance un peu « lyrique » que j’ai provoquée le 29 mai dernier avec le Président de notre conseil de quartier, et que je prolonge ici et maintenant (9 septembre) à la suite de contacts plus récents et à la veille du Forum des associations sur l’île Panchout.

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« Message au Président de notre conseil de quartier :

Aujourd’hui, dimanche 29 mai 2016, jour de la commémoration franco-allemande du centenaire de la bataille de Verdun, j’ai fait un rêve [« I had a dream »] – comme Martin Luther King en son temps et sur des sujets bien plus graves – un rêve à la réalisation duquel je souhaiterais vous associer car il s’agit de nos problèmes locaux du territoire qui englobe les « quartiers Concy, Grands Godeaux et Gare », dont vous présidez les Conseils périodiques.

Je me souviens d’ailleurs que nous avions déjà évoqué ensemble ces problèmes en juillet 2010, avec un échange de courriels avec la Municipalité – que je viens de relire avec intérêt car il n’a guère vieilli.

Il s’agirait donc, en somme, de reproduire cette démarche de 2010 avec plus de chances de réussite, car le contexte a évolué – tant sur le plan écolo-socio-politique général, avec une sensibilisation accrue aux problèmes de l’environnement et du « vivre ensemble », que sur le plan local où se trouve un soutien positif potentiel dans un nouveau courant associatif très dynamique créé en 2012 en Val de Seine, avec le nom évocateur de « Territoires en liens », dont le site Internet est accessible en cliquant sur le lien suivant –> https://www.territoiresenliens.org   

Mais quel est donc ce rêve auquel je souhaiterais vous associer ? Avant d’en parler, il me faut faire un léger retour en arrière pour comprendre de quel cauchemar ce rêve pourra nous libérer – du moins si, avec votre aide et l’accord de la Municipalité, nous parvenons à le réaliser …

Vous connaissez sans doute déjà la situation conflictuelle qui empoisonne l’atmosphère et la vie quotidienne de nombreux yerrois à l’endroit précis où nous habitons, ma femme et moi, depuis 1962 – ce que je nomme parfois la « guéguerre » que le syndicat secondaire des immeubles des Grands Godeaux (zone Nord) a déclarée à l’ensemble des habitants de ce territoire (précisément la rue Marceau Balliot depuis le Rond-Point Winston Churchill jusqu’au Mac’Do) en leur fermant illégalement l’accès le plus court à l’allée piétonne qui traverse notre résidence pour se rendre notamment à la gare, à quelques commerces rue Gabriel Péri, au gymnase et surtout aux écoles primaire et maternelle des Grands Godeaux (2 ou 4 fois par jour). Car la position de nos écoles au centre de notre résidence privée, si l’on excepte l’accès public par la rue Frédéric Koehler pour les voitures – qui pose d’autres problèmes de nuisances graves pour les copropriétaires riverains de cette rue – est une chance [que l’on doit d’ailleurs à la générosité des fondateurs de notre copropriété, qui ont fait don du terrain à la Municipalité – ne l’oublions pas !] qui a sa contrepartie : nous devons accueillir avec joie (et pas seulement tolérer) le passage quotidien des nombreux enfants qui traversent notre résidence en toute sécurité avec ou sans leurs parents pour se rendre à l’école et en revenir.

Pour comprendre de quoi il s’agit, il suffit d’observer l’état dégradé de la pelouse que beaucoup de ces voisins – mais aussi de visiteurs ou livreurs des immeubles – doivent emprunter, entre mon garage et mon pavillon, faute de pouvoir passer comme au bon vieux temps (où la légalité était respectée, avant la pose délictueuse de clôtures grillagées) par l’allée piétonne prévue à cet effet pour réunir les rues Gabriel Péri et Henri Barbusse, parallèlement à la rue St-Exupéry, fermée à la circulation automobile publique.

Jusqu’à présent, et depuis une quinzaine d’années, ces problèmes n’étaient traités que dans le cadre étroit d’un affrontement stérile entre nos deux syndicats secondaires, stérile en l’absence de toute confrontation de bonne foi – le syndicat primaire n’existant que sur le papier, et les autorités municipales refusant d’exercer leur devoir de « faire respecter l’ordre public », dans un conflit préjudiciable à l’harmonie du « vivre ensemble » où elle porte une part de responsabilité.

Mais depuis peu nous sommes confrontés à un projet de scission entre nos deux syndicats secondaires, projet qui nous a été imposé avec une étude préalable engagée sans débat malgré son coût estimé à 10000 (dix mille !) Euros.

Lors de notre dernière Assemblée Générale de copropriété (17 mai) j’ai pu exprimer le peu de confiance que j’accorde a priori à nos partenaires des immeubles, et ma crainte qu’ils en profitent pour s’enfermer avec le minimum de passages obligés (la chicane au bout de la rue Jean Mermoz). Mais je me suis trouvé en position ultra-minoritaire – mes amis des pavillons, à l’autre bout de notre résidence, étant peu sensibles à ce qui se passe de ce côté-ci de notre quartier …

Je n’ai donc pu que réaffirmer (dans le désert) mon engagement à exiger qu’on ne puisse pas débattre de projets de modification structurelle avant que nous nous soyons mis d’accord sur le PREALABLE suivant : restaurer la légalité telle qu’inscrite dans l’ “état descriptif de division” de notre Règlement de copropriété, et dissiper les éventuelles ambiguïtés d’interprétation de ce texte fondateur, source unique de légitimité, autrement dit, se mettre d’accord sur la délimitation légitime exacte de nos deux zones et des Parties Communes Générales et Parties Communes Spéciales – fût-ce en contestant des décisions illégitimes, des modifications imposées unilatéralement (comme la plupart des clôtures grillagées), bref des abus de pouvoir, des infractions et délits qui font obstacle à la confiance la plus élémentaire lorsqu’on s’obstine à les nier !

Mais je ne me fais pas beaucoup d’illusions, étant presque le seul à tirer la sonnette d’alarme.

C’est pourquoi je porte maintenant mes interventions au niveau du quartier plus large qui correspond grosso modo à la zone de fréquentation de l’école des Grands Godeaux, là où habitent notamment les familles les plus menacées par les craintes que je viens d’évoquer, à savoir : contrainte d’un allongement des trajets quotidiens pour aller à l’école, imposée sans recours possible.

Ces conflits ne se seraient sans doute pas pérennisés si j’avais décidé dès le début de dénoncer ces infractions par la voie judiciaire (avec l’appui d’un avocat spécialisé que j’ai consulté) et si j’avais au moins fait appel à un huissier pour constater ces « flagrants délits » auxquels j’ai assisté plusieurs fois puisque j’en suis le voisin le plus proche [1] ;

comme quoi aussi j’ai de la suite dans les idées parce que je ne peux pas rester insensible aux complications inutiles qu’on impose quotidiennement à des dizaines de familles venant du Rond-Point Winston Churchill, aux horaires d’entrée et de sortie des écoles ;

comme quoi, enfin, je ne me laisse pas intimider par le mépris avec lequel certains « opposants » me traitent au point de ne jamais s’adresser à moi directement mais par l’intermédiaire notamment de deux dépôts de main courante à la police nationale pour « soupçon de bris de clôtures et vols de grillages » ! … ce à quoi d’ailleurs la police n’a pas donné suite, connaissant ma réputation de républicain épris de justice, légaliste et pacifiste ! [2]

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Alors, dans ce sombre contexte apparemment sans espoir, que signifie cette double référence lyrique à la commémoration franco-allemande de la bataille de Verdun et au rêve de Martin Luther King ?

Précisant ce qui a été déjà mentionné plus haut, notre toute dernière A.G. du 17 mai 2016 introduisait subrepticement, en l’absence de tout débat préalable, l’information selon laquelle « l’étude du projet de scission des deux zones d’origine de la copropriété (pavillons et immeubles) a été initiée » – sous le prétexte selon moi fallacieux que « cette scission est indispensable pour légaliser la situation juridique de la copropriété ». [3]

1 -Pourquoi ce Rêve ?

c’est pour remplacer les Cauchemars du blocage qu’on nous impose depuis si longtemps et que ce projet de scission (nouvelle entourloupe ?) risque de figer définitivement – et c’est surtout dans l’espoir de susciter l’adhésion de toute la population et de la Municipalité à un projet de haute valeur symbolique, celui d’organiser les liaisons entre quartiers dans le respect de la Fraternité entre citoyens, sans discrimination !

Car je m’attends à ce que certains m’objectent une nouvelle fois, ainsi que notre député Maire, qu’il s’agit là d’un « domaine privé dans lequel la Municipalité ne peut pas intervenir ».

Tout d’abord, rappelez-vous ce que j’ai plusieurs fois répondu à cette objection : la responsabilité de la Municipalité est, de fait, déjà engagée depuis qu’elle a accordé au seul syndicat secondaire des immeubles – qui n’avait aucun droit à nous écarter de cette requête – l’autorisation de filtrer l’accès aux véhicules sur les deux voies intérieures privées, les rues St-Exupéry et Mermoz, sans même nous consulter alors que nous aurions bien volontiers donné notre accord sur le fond !

Comment s’étonner alors – après ce « passe-droit » qui ne dit pas son nom – que nos chers voisins de la zone Nord aient pu s’enhardir dans une stratégie de « conquête territoriale », en feignant d’ignorer la réglementation du partage des surfaces instituée par notre « état descriptif de division », en s’appropriant le Parking « non alloti » prévu pour les « Visiteurs » des deux zones, comme c’est imprimé sur le plan-masse qui fait autorité, et l’Allée piétonne principale à vocation communale – vu sa situation centrale à Yerres ?

… puis en nous imposant (fût-ce avec la complicité illégale de notre propre conseil syndical d’alors) quelques dizaines de mètres de clôtures grillagées (de 1m.80 de haut, plus que la hauteur autorisée par le règlement d’urbanisme municipal !) sur la zone de notre propre Partie Commune Spéciale entourant le parking de nos 9 garages privés, face au Rond-Point Winston Churchill !

… et enfin, pourquoi se gêner ?, en bloquant l’accès à l’allée piétonne par un étroit grillage de 80 cm. de large nous interdisant de pénétrer au plus court dans notre propre résidence comme notre Règlement intérieur nous le garantit expressément et comme nous l’avions fait depuis l’origine en 1962 sans causer le moindre problème à quiconque !

2 – et pourquoi cette référence à la commémoration franco-allemande de la bataille de Verdun ?

c’est pour signifier seulement que nous voulons « sortir par le haut » de cette guéguerre et de ses humiliations, c’est-à dire non pas en ressassant sans cesse nos griefs et nos exigences de justice, mais en changeant d’échelle et de problématique.

Comment ?

de même que les horreurs de Verdun, imputables à l’affrontement de deux patriotismes exacerbés, sans solution d’apaisement en vue, ont trouvé dans le cadre d’une Europe construite expressément sur les valeurs suprêmes de la PAIX (pour que PLUS JAMAIS ÇA ne puisse se reproduire !), de même notre petite guéguerre qui n’ose pas dire son nom (déni pervers et dangereux) pourra trouver son apaisement autrement que par une revanche du vaincu sur le vainqueur pour rétablir la justice bafouée ! c’est-à-dire en quittant le cadre étroit où elle a pris naissance, celui de notre belle et paisible résidence unifiée des débuts (notre chère coopérative HLM « Terre et Famille »), pour le cadre englobant des territoires tels que définis par notre Conseil de quartier à légitimité municipale. Car c’est bien à cette échelle, selon moi qui observe quotidiennement les contraintes imposées à la libre circulation piétonne, et qui bavarde avec certains de ces piétons, que se situe l’enjeu réel d’une transformation non conflictuelle à inventer

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C’est bien pourquoi je m’adresse à vous solennellement une seconde fois, Monsieur le Président de notre Conseil de quartier, Monsieur le délégué à la vie des quartiers et Monsieur le Député-Maire, pour solliciter un entretien – afin d’élaborer ensemble (avec vous et des représentants des quartiers concernés, dont la rue Marceau Balliot) une solution conforme à cette problématique …

Et c’est là qu’intervient ma référence au rêve fou et utopique de Martin Luther King qui voyait déjà son pays délivré du racisme anti-Noir ! Mais j’aurais pu aussi bien me référer aux initiatives des groupes associatifs dont j’ai parlé plus haut, comme ce bien nommé « Territoires en liens » auquel je viens d’adhérer et qui pourrait soutenir activement la démarche d’ouverture, de désenclavement, des quartiers que je préconise plus que jamais !

Pour nous, ici et maintenant, à notre petite échelle communale, ce rêve serait donc de délivrer nos résidences, au moins celles qui sont proches du Centre-Ville, des cloisons infranchissables qui les enferment et créent ainsi un déficit de sociabilité, de solidarité, de fraternité, et du bonheur de vivre ensemble.

Pour être concret, voici le rêve qui m’a traversé l’esprit et voici l’objectif que je soumets à votre sagacité :

—> lier la dimension symbolique à l’utilité pratique d’une telle opération, par exemple en nommant cette allée allée de la Fraternité une fois ouverte sur l’extérieur à ses deux extrêmités, et en complétant l’emblème de notre Ville « où il fait bon vivre » par la simple mention « ensemble », soit —> « Yerres, la ville où il fait bon vivre  ensemble »

D’ailleurs, notre Municipalité ne vient-elle pas précisément de recevoir le diplôme officiel de “Ville conviviale, ville solidaire” de la part de la Fédération européenne des “solidarités de proximité” (Le Journal des Yerrois, n° 217, juillet-août 2016, page 5) ?

Il nous faut donc bien maintenant, par souci de cohérence, honorer cette belle distinction par une belle solidarité fraternelle entre quartiers, non ?

C’est pourquoi, pour conclure ce long plaidoyer, je souhaiterais que la Municipalité examine sérieusement la possibilité juridique de municipaliser cette allée “privée” de notre résidence pour rétablir la liaison piétonnière directe la plus courte avec la rue Marceau Balliot.

Cela mettrait un terme à l’ambigüité du statut actuel de cette allée : selon notre Règlement de copropriété, en tant que «voie de circulation», elle compte parmi les Parties Communes Générales de notre résidence – mais le syndicat des immeubles ne l’interprète pas ainsi, qui se l’est appropriée et décide unilatéralement de sa vocation et de son issue vers le Nord-Est ! Aucune confrontation n’a encore permis de trancher ce différend !

Les arguments ne manquent pas pour un tel projet, comme ceux que j’ai déjà évoqués dans la plupart de mes messages précédents depuis l’année 2002, notamment :

a – le rappel du cadeau fait à l’origine par notre coopérative HLM “Terre et Famille” du terrain sur lequel ont été construits le gymnase municipal et les écoles primaire et maternelle de tout le secteur scolaire environnant !

b – l’opportunité d’apporter à notre commune bien-aimée ce « supplément d’âme et de valeurs sociétales positives » qui lui fait parfois un peu défaut.

Et je ne vois pas quels arguments rationnels de bonne foi pourraient s’y opposer …

Enfin, que peut-on suggérer pour faciliter la mise en œuvre d’une telle ambition ?

1 – vérifier qu’il existe bien un statut qui conviendrait à ce type d’ « allée piétonne privée à vocation publique » (par exemple du genre «décret d’utilité publique» ?), dans lequel la Municipalité confirmerait la responsabilité qu’elle a déjà engagée en autorisant la pose de barrières électroniques pour filtrer l’accès aux rues intérieures, en assumant la responsabilité d‘un tel «statut municipal» par le financement de l’entretien et de l’éclairage de cette allée, comme pour tous les trottoirs le long des rues publiques [4]

2 – on pourrait inaugurer l’ouverture de cette allée en la nommant «Allée de la Fraternité» pour bien signifier que ce nouveau statut dépasse la stricte fonction utilitaire de trottoir – comme dans les autres résidences environnantes (par ex. à la limite des Jardins de Concy et de la résidence du Lac, avec une barrière folklorique de passage à niveau, ou pour traverser à pied la résidence de la Roseraie) – mais engage une petite révolution symbolique dans les relations entre quartiers dont d’autres quartiers de Yerres actuellement enclavés pourraient bénéficier, par contagion (on peut rêver, non ?).

3 – et le tout, bien sûr, dans le cadre d’une démocratie participative et transparente, impliquant une phase de proposition, d’explication et de délibération (avec débats au moins au sein de notre Conseil de quartier, avec toute la communication requise pour y intéresser tous les habitants directement concernés) … processus placé sous le contrôle du conseil municipal et du Maire, pour bien marquer sa portée symbolique pour toute la ville de Yerres, « où il fait bon vivre … , ensemble »

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notes de renvoi en fin du texte

[1] Voir une entreprise mandatée et payée par l’autre syndicat secondaire débarquer sur une de nos Parties Communes Générales ou Spéciales pour y poser des grillages de 1m.80 de haut sans autorisation légitime ni raison valable, ça fait un choc ! même si ça se révèle être gratuit, cadeau empoisonné ! …

… mais Cauchemar !…  même si depuis j’ai réussi soit à déterrer moi-même ces grillages soit à les faire raccourcir de moitié – sauf quelques mètres linéaires, dont un panneau de 80 cm. de large, par lesquels l’autre syndicat secondaire veut faire croire qu’il est chez lui sans partage derrière ses hauts grillages et avec tous les droits, y compris celui de nous barrer l’accès à l’allée piétonne, ce qui est FAUX selon notre Règlement de copropriété et son “état descriptif de division” !

[2] Tout cet historique, avec les détails et les dates, avec plans, photos et documents annexés, tels que les lettres des avocats spécialisés que j’ai consultés et les comptes-rendus des tentatives de conciliation juridique que j’ai opérées sans autre succès que de me conforter dans mon bon droit, … je l’ai inscrit dans une page de mon blog socio-politique intitulée « Résistance contre des abus de pouvoir en copropriété, à Yerres (Essonne) » que l’on peut consulter sur Internet en cliquant sur le lien suivant —> 

http://jacquesjenny.com/legs-sociologique/?page_id=4003

Avec ce témoignage, j’espère que toute confrontation sérieuse – juridique ou non – qui viendrait à être diligentée puisse se référer à des faits précis et contextualisés, selon les exigences de mes longues expériences de chercheur en psychosociologie et de militant sociopolitique le tout dans le respect absolu des valeurs de loyauté, justice et vérité – telles que je les ai reçues en héritage de mon ancienne amie très chère – Germaine Tillion.

[3] Je laisse de côté pour l’instant les questions que j’ai posées en Assemblée Générale sur la régularité de cette procédure peu transparente ni démocratique [«initier le projet de scission»] au regard des règles du contrôle des syndics par les copropriétaires.

[4] sans qu’on en fasse une obligation contractuelle, car ses dispositions ont été déjà jugées globalement contradictoires avec la séparation du public et du privé et trop favorables aux pavillonnaires, on pourrait considérer que la Convention avec la Ville de Yerres, conclue avec Terre et Famille (prise en charge de l’entretien de toutes les allées intérieures de toute la résidence !) après la délibération du conseil municipal du 23 août 1972 en échange de la cession à l’amiable contre 1 franc symbolique du terrain de 3291 m2 (pour construire l’école et le gymnase), se trouverait là reconnue sinon dans sa lettre du moins dans son esprit d’échange de bons procédés, en conformité avec les intentions du Maire de l’époque, M. Sanouiller.

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A N N E X E

Extrait d’un Plan du quartier près du Rond-Point Winston Churchill, montrant

l’enjeu de la fermeture (illégale) d’accès à l’allée piétonne surtout pour les familles

de la rue Marceau Balliot se rendant aux deux écoles des Grands Godeaux.

l’auteur de ce brouillon de carte (signé « JJ »), avec ses 2 chemins piétonniers actuels A et B pour se rendre à l’école en contournant le chemin direct C, est directement impliqué dans ce conflit en tant que résident des Grands Godeaux habitant depuis la création de la copropriété en 1962 dans le premier pavillon de la rue Henri Barbusse, au n° 65 – tout près du Rond-Point Winston Churchill, c’est-à-dire tout près de cette zone conflictuelle.

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dans le contexte d’une requête pour l’ouverture et la municipalisation de l’allée piétonne traversant la copropriété des Grands Godeaux – qu’on appellerait «Allée de la Fraternité», j’ai mesuré et comparé au trajet direct C les 2 itinéraires piétonniers A et B que les familles venant de la rue Marceau Balliot sont obligés d’emprunter pour conduire leurs enfants à leur école des Grands Godeaux [le trajet normal C par l’allée de notre résidence étant illégalement barré par un grillage de 80 cm. de large].                    signé       J.J.

zoneconflictuelle_gdsgodeaux

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